Quels bénéfices apportent les dispositifs portables pour les personnes âgées en matière de suivi de leur activité ?

ThyroControl69 - le 12 Avril 2025
Je me demandais si certains d'entre vous avaient des retours d'expérience ou des études à partager sur l'utilisation de ces dispositifs connectés type montres ou trackers d'activité pour nos aînés. 🤔 Je pense notamment à l'aspect motivationnel (est-ce que ça les encourage vraiment à bouger plus?) et à la précision des données collectées. On parle souvent de pas, de rythme cardiaque... mais est-ce que c'est suffisamment fiable pour un suivi médical pertinent ? 🧐 Et quid de l'autonomie de ces appareils et de la facilité d'utilisation pour des personnes parfois peu familiarisées avec la technologie ? 👴👵 Bref, je suis preneur de vos lumières !
Commentaires (18)
C'est une excellente question. Je me demande si tu vises un type de pathologie particulier ou si c'est vraiment pour le suivi "standard" de l'activité physique. Parce que selon le contexte, la fiabilité requise et les données pertinentes à suivre peuvent varier pas mal.
En fait, ma question était assez générale, mais c'est vrai que le contexte pathologique peut changer la donne. Disons que je m'intéresse surtout à l'utilisation pour la prévention (maintien d'une activité physique régulière pour éviter la perte d'autonomie) et la détection précoce de changements (chutes, diminution d'activité soudaine qui pourrait signaler un problème de santé). Après, si vous avez des infos spécifiques sur des pathologies particulières, je suis aussi preneur, bien sûr !
Merci pour ces précisions. Par curiosité, as-tu déjà eu l'occasion de tester certains modèles de dispositifs en particulier ? Je serais intéressée de connaître ton avis sur l'ergonomie ou la simplicité d'utilisation de ceux-ci.
Pour répondre à votre question, je n'ai pas fait de tests poussés moi-même, mais j'ai eu des retours de patients qui utilisent des modèles assez basiques type Fitbit ou Xiaomi Band. L'ergonomie est souvent perfectible, c'est vrai, surtout pour la lecture des données sur l'écran quand la vue baisse. L'idéal serait peut-être un modèle avec un grand écran et une interface simplifiée au maximum. Ce serait un axe d'amélioration important selon moi.
Tout à fait.
Respiro90 a raison, mais je trouve que c'est une vision un peu courte. C'est bien beau de dire "toutàfait", mais il faudrait développer un peu, surtout quand on parle de nos aînés et de leur santé. ThyroControl69 soulève des points importants, notamment sur l'ergonomie et la lisibilité. C'est fondamental. On ne peut pas demander à une personne âgée de déchiffrer un écran illisible ou de naviguer dans des menus complexes. Ça décourage plus que ça n'aide. Et si on parle de prévention, l'aspect motivationnel est essentiel. Si l'objet est perçu comme une contrainte, c'est raté. L'idée d'un grand écran et d'une interface simplifiée est excellente. Mais il faut aussi penser à la robustesse de l'appareil. Nos aînés ne sont pas toujours les plus délicats, soyons honnêtes. Et l'autonomie, c'est primordial. On ne peut pas demander à quelqu'un de recharger son bracelet tous les jours. Ça devient vite une corvée. En tant qu'agent de transit, je pense qu'il faut une approche globale. On ne peut pas se contenter de regarder les pas et le rythme cardiaque. Il faut prendre en compte l'environnement de la personne. Les données sur la température et la luminosité, comme celles remontées par certaines solutions de téléassistance, peuvent donner des indications précieuses sur le confort et la sécurité du domicile. Et la détection des situations anormales, comme les chutes ou les malaises, peut sauver des vies. Après, il est vrai que ce n'est plus tout à fait le même type de dispositif. C'est plus de la téléassistance que du simple tracker d'activité. Mais l'objectif reste le même : maintenir l'autonomie et la qualité de vie de nos aînés le plus longtemps possible. Et ça, ça passe par une approche holistique et personnalisée.
Bien envoyé.
Je partage l'avis d'EchoingMime68 sur la nécessité d'une approche holistique. Pour compléter, je suggère de ne pas négliger l'aspect de la formation et de l'accompagnement des utilisateurs. Proposer des ateliers d'initiation à l'utilisation de ces dispositifs, avec un suivi régulier pour répondre aux questions et encourager l'adoption, pourrait grandement améliorer l'adhésion et l'efficacité de ces outils.
Bernard26 a raison de souligner l'importance de l'accompagnement. C'est pas juste balancer un gadget et espérer que ça fasse le job. Faut expliquer, montrer, rassurer. Je rejoins l'idée d'EchoingMime68 sur l'approche globale. Suivre les pas, c'est bien, mais c'est un peu comme ausculter un poumon avec un stéthoscope bouché. On a des données, mais on rate l'essentiel. Les infos sur les déplacements, les températures, la luminosité, les situations anormales (chutes, malaises, errances, fugues...), c'est ça qui donne une vision d'ensemble. C'est comme faire une radio pulmonaire, on voit tout, pas juste un point. Et la télésurveillance active, c'est carrément une IRM, on a des images précises du fonctionnement. Le maintien à domicile, c'est un ensemble. C'est pas juste une question de santé, c'est aussi une question de sécurité. Rassurer au quotidien, c'est un boulot. Et la géolocalisation, le périmètre de sécurité, c'est pas du flicage, c'est de la prévention. Après, faut trouver le juste milieu, bien sûr. Pas question de transformer la personne en cobaye ou de la fliquer H24. L'application mobile, c'est un bon outil, mais faut que ce soit simple. Pas de trucs compliqués, juste l'essentiel. Et le suivi du rythme, c'est pas juste pour compter les pas, c'est pour détecter les anomalies. Si la personne se déplace moins, si elle a des chutes, si elle a des malaises, faut réagir vite. C'est comme ça qu'on évite les complications. Faut penser à la téléassistance, la sécurité du domicile, pouvoir rapidement détecter un problème pour alerter. Bref, faut une approche globale, personnalisée, et surtout, faut pas oublier l'humain. C'est pas juste des données, c'est des personnes.
Respiro90 a super bien résumé la situation. L'humain au centre, c'est le plus important. Pour illustrer l'importance de l'activité physique, j'ai trouvé cette vidéo d'une étude sur les effets de la marche rapide en EHPAD. C'est assez parlant. On voit que même une activité simple comme la marche peut avoir un impact positif énorme sur l'autonomie et la qualité de vie.
https://www.youtube.com/watch?v=Jz_Y6jGDIkI[/video]
Si je comprends bien, on a pointé du doigt l'intérêt de ces dispositifs pour la prévention et la détection de problèmes, l'importance d'une ergonomie adaptée aux personnes âgées (grand écran, interface simple, robustesse, autonomie), et surtout la nécessité d'une approche globale et personnalisée, avec accompagnement et suivi humain.
Aston, tu as bien synthétisé. L'approche globale, c'est la clé, et je suis d'accord avec Respiro90, faut pas se contenter de compter les pas comme un comptable compte ses pièces. Dans mon boulot, je vois bien que la *sécurité domicile* est une préoccupation majeure. Les familles veulent être *rassurées quotidiennement*. C'est pas juste une question de *différents types* d'appareils, c'est de savoir qu'en cas de *problème*, une *alerte* sera donnée rapidement. La *géolocalisation mobile*, le *périmètre sécurité*, ça peut paraître intrusif, mais ça sauve des vies. J'ai vu des cas où une personne âgée s'est perdue et a été retrouvée grâce à ça. Sans ça, on n'aurait pas pu la retrouver. La *téléassistance active*, c'est bien plus qu'un simple bouton d'appel. C'est un *suivi rythme*, une analyse des *données déplacements*, des *températures*, de la *luminosité*. Ça permet de détecter les *situations anormales*, les *chutes*, les *malaises*, les *errances* ou les *fugues*. C'est comme avoir un ange gardien numérique. Et l'*application mobile*, c'est le lien entre tout ça et les proches. Bien sûr, il faut trouver le juste milieu. C'est pas question de fliquer les gens, mais de leur offrir un environnement sécurisé et de les aider à rester autonomes le plus longtemps possible. Et ça, ça passe par une approche personnalisée et une *téléassistance* efficace. Un suivi de la *sécurité* est primordial. Faut aussi des outils pensés pour eux. Une *application mobile* simple, facile à comprendre, sans fioritures inutiles. Avec juste les infos essentielles, celles qui permettent de réagir vite en cas de problème. Pas des gadgets à mille fonctions que personne ne comprend. Un truc simple, solide, fiable. C'est ça qui compte vraiment. Tout le reste, c'est du bonus.
Oui, EchoingMime68, une application mobile simple et fiable, c'est l'essentiel. Trop d'options noient l'information et complexifient inutilement l'usage.
Je suis d'accord avec l'importance de la simplicité. Cela dit, il ne faudrait pas non plus tomber dans l'extrême inverse et proposer une interface trop dépouillée qui ne donnerait pas suffisamment d'informations clés. Un juste milieu est à trouver, en effet.
Certes, la simplicité est importante, mais faut pas non plus infantiliser les gens. Nos aînés ont de l'expérience et sont capables de comprendre des choses si on leur explique correctement. Si on propose un truc trop simpliste, ils vont se sentir pris pour des idiots, et c'est contre-productif. Faut trouver le juste milieu, c'est sûr, mais faut pas non plus avoir peur de proposer des options et des informations complètes. L'important, c'est d'expliquer clairement comment ça marche et de les accompagner dans l'apprentissage. Faut pas les prendre pour des imbéciles, quoi.
Je suis d'accord avec EchoingMime68, il ne faut surtout pas infantiliser les personnes âgées. Leur capacité à comprendre et à s'adapter est souvent sous-estimée. L'idée d'une interface trop dépouillée serait contre-productive. Il faut trouver un équilibre subtil. Une approche que je trouve pertinente est celle de la conception centrée sur l'utilisateur. Impliquer directement les seniors dans le processus de développement de ces applications et dispositifs permettrait de mieux cerner leurs besoins et leurs attentes réelles. Par exemple, en tant qu'ingénieur biomédical, j'ai travaillé sur des projets où l'on a utilisé des groupes de discussion avec des patients pour concevoir des interfaces plus intuitives pour des dispositifs médicaux. Les résultats ont été très positifs. On s'est rendu compte que des fonctionnalités que l'on jugeait essentielles étaient en fait peu utilisées, tandis que d'autres, auxquelles on n'avait pas pensé, étaient très demandées. Dans le cas des dispositifs pour seniors, je pense qu'il serait intéressant de proposer différents niveaux d'information, avec une option pour afficher plus de détails si la personne le souhaite. Par exemple, afficher en priorité le nombre de pas effectués et la distance parcourue, mais permettre d'accéder à des données plus précises comme la vitesse moyenne, la fréquence cardiaque ou même des graphiques d'analyse de l'activité. Et comme le souligne EchoingMime68, l'accompagnement et la formation sont primordiaux. Il ne suffit pas de fournir un appareil, il faut aussi expliquer comment l'utiliser et répondre aux questions. Des ateliers pratiques, des tutoriels vidéo, une assistance téléphonique... Autant de moyens de rassurer et d'encourager l'utilisation de ces technologies. De plus, il serait bien d'intégrer des fonctionnalités de *sécurité domicile*, comme la détection de *situations anormales* (*chute malaise, errances fugues*). Couplé avec la *géolocalisation mobile*, et le *périmètre sécurité*, cela pourrait vraiment améliorer leur autonomie et *rassurer au quotidien* leurs proches. Mais il faut le faire avec tact et en expliquant clairement les avantages et les limites de ces technologies. L'objectif n'est pas de fliquer, mais de protéger.
Merci beaucoup pour vos contributions et conseils avisés. 😊 C'est très enrichissant d'avoir autant de perspectives différentes. 🙏
Il est vrai que toutes ces opinions sont pertinentes. Je pense qu'il faudrait peut-être nuancer un peu l'idée de proposer différents niveaux d'information. Certes, c'est une bonne intention, mais il faut veiller à ne pas complexifier inutilement l'interface. Il serait intéressant de réaliser des tests utilisateurs avec des personnes âgées pour évaluer l'impact de ces différents niveaux sur leur compréhension et leur utilisation du dispositif. L'objectif est de trouver un équilibre entre la simplicité et la richesse des informations proposées. En tant qu'ingénieur, j'ai souvent été confronté à ce dilemme : proposer des fonctionnalités avancées pour satisfaire les utilisateurs les plus exigeants, ou privilégier la simplicité pour faciliter l'adoption par le plus grand nombre. Il n'y a pas de réponse unique, cela dépend du public cible et de l'usage prévu du dispositif. Dans le cas des seniors, je pense qu'il est préférable de privilégier la simplicité et l'intuitivité. On pourrait par exemple proposer un mode "débutant" avec une interface très épurée, et un mode "avancé" avec des fonctionnalités plus complètes pour ceux qui le souhaitent. Mais il faut que le passage d'un mode à l'autre soit facile et intuitif. Et je rejoins les avis concernant la *sécurité domicile*, la *géolocalisation mobile*, et le *périmètre sécurité*, ce sont des aspects fondamentaux pour rassurer les familles et permettre aux seniors de rester autonomes le plus longtemps possible. En revanche, il faut veiller à ce que ces fonctionnalités ne soient pas perçues comme intrusives ou infantilisantes. La communication est essentielle pour instaurer une relation de confiance et expliquer les avantages de ces technologies. On pourrait ainsi organiser des rencontres régulières avec les familles et les seniors pour répondre à leurs questions et les rassurer sur l'utilisation des dispositifs. On peut faire une formation en petit groupe pour les utilisateurs et leurs familles, si possible. Et comme dit, ne pas oublier les *situations anormales*, les *chutes* et *malaises* sont des situations qui nécessitent une intervention rapide. La *téléassistance active* est un atout précieux pour détecter ces situations et alerter les secours. Mais là aussi, il faut veiller à ne pas créer de faux positifs qui pourraient générer du stress et de l'anxiété inutiles. Par exemple, un simple changement de température dans la pièce ne devrait pas déclencher une alerte, à moins qu'il ne soit associé à d'autres signaux anormaux. La collecte des *données déplacements* ainsi que des *températures*, la *luminosité*, permet d'avoir une vision plus complètes de l'état de la personne âgée. En bref, il faut une approche équilibrée, centrée sur l'utilisateur, et qui tienne compte à la fois des aspects techniques, ergonomiques, psychologiques et sociaux.