Est-ce que notre façon de manger peut modifier notre ADN ou celui de nos enfants?

Harmonia55 - le 05 Avril 2025
Bonjour à tous, Je me demandais si certains d'entre vous avaient des connaissances ou des lectures à ce sujet. J'ai entendu dire que l'épigénétique pouvait être influencée par l'alimentation, et que ces changements pouvaient potentiellement se transmettre. C'est un sujet qui me fascine, mais j'avoue que je suis un peu perdue dans les termes scientifiques. Si vous avez des éclaircissements ou des articles vulgarisés à partager, je suis preneuse ! Merci d'avance pour vos contributions.
Commentaires (15)
Salut Harmonia55, C'est super intéressant comme question! 🤔 Pour bien comprendre, tu parles de changements génétiques qui se transmettent vraiment, ou plutôt d'une influence sur la santé générale et les prédispositions possibles ? J'avoue que la nuance est importante pour creuser le sujet. Merci de nous éclairer ! 🙏
Oui, pardon, je me suis mal exprimée. Je voulais dire, est-ce que notre alimentation peut influencer l'expression de nos gènes et si ces changements sont susceptibles d'être transmis aux générations futures ? Par exemple, est-ce qu'une mère qui a une alimentation particulière pendant sa grossesse peut modifier l'expression de certains gènes de son enfant, et si oui, est-ce que ces modifications peuvent se transmettre à ses petits-enfants ? J'espère que c'est plus clair.
Pour illustrer ce que tu demandes, je te partage cette conférence du Dr. Jean-Marie Letort sur l'épigénétique. Il explique justement comment l'alimentation et l'environnement peuvent influer sur nos gènes et potentiellement se transmettre.
Un grand merci Bernard26 pour ce partage! J'ai regardé la conférence du Dr. Letort. C'est absolument passionnant et ça vulgarise très bien les concepts. Ça confirme certaines intuitions que j'avais, et ça ouvre aussi pas mal de perspectives. J'ai passé une bonne partie de l'après-midi à fouiller le sujet sur le net, et je me sens un peu moins ignorante maintenant. Merci encore !
La conférence du Dr. Letort a l'air d'avoir bien lancé la discussion, Harmonia55. C'est un domaine fascinant et complexe. Si on parle d'influencer l'expression des gènes, il faut bien distinguer l'influence directe sur l'ADN lui-même (ce qui serait une mutation) de l'influence sur la façon dont les gènes sont "lus" et exprimés, c'est l'épigénétique. C'est là que l'alimentation joue un rôle. Ce qui est intéressant, c'est de voir que l'influence va dans les deux sens. L'alimentation influence l'expression des gènes, mais, comme le mentionnent les données, nos gènes peuvent aussi influencer notre appétit et notre poids. On peut donc avoir des prédispositions génétiques qui nous rendent plus sensibles à certains aliments ou qui favorisent la prise de poids. D'où l'idée que des tests génétiques pourraient motiver certains à changer leur mode de vie. Savoir qu'on a une vulnérabilité particulière peut être un déclic psychologique. Bien sûr, l'environnement joue un rôle considérable, c'est indéniable. L'accès à une alimentation saine, l'exposition à des toxines, le niveau de stress... tout cela interagit avec notre génétique. L'intérêt de la nutrigénomique, c'est justement d'étudier cette interaction complexe. Et c'est un domaine en pleine expansion, avec des implications potentielles importantes pour la prévention des maladies chroniques. Il y a de plus en plus d'études à ce sujet.
AstraNova, ton commentaire est très complet. C'est vrai que la distinction entre mutation et épigénétique est essentielle. Pour les tests génétiques, c'est une approche intéressante, mais il faut faire attention aux interprétations hâtives. J'ai des patients qui ont fait ce genre de tests et qui se sont mis une pression monstre pour suivre les recommandations à la lettre, au point de développer de l'orthorexie. 😬 Ceci dit, il est indéniable que l'alimentation est un pilier de la santé, et l'épigénétique nous ouvre des perspectives passionnantes. 🙏
Brown a raison, les tests génétiques c'est bien, mais faut pas que ça vire à l'obsession. Si on veut influencer positivement l'expression des gènes via l'alimentation, mieux vaut se concentrer sur des bases solides et durables : une alimentation variée, riche en fruits et légumes, limiter les produits ultra-transformés... Bref, le bon sens, quoi. Et surtout, se faire accompagner par un professionnel de santé pour éviter les dérives. Ça me semble plus sûr que de se focaliser sur des tests parfois trop pointus et pas toujours bien interprétés.
Respiro90, entièrement d'accord avec toi. L'approche "bonsens" est souvent la plus judicieuse. Trop se focaliser sur des tests génétiques sans l'encadrement adéquat, c'est risquer de tomber dans des extrêmes contre-productifs, voire dangereux. Et pour compléter, il ne faut pas oublier l'importance de l'activité physique régulière. L'exercice a aussi un impact significatif sur l'épigénétique, en modulant l'expression de certains gènes impliqués dans le métabolisme et l'inflammation. Donc, alimentation saine + activité physique, c'est la base.
ThyroControl69, tout à fait! On parle souvent de l'alimentation, mais l'activité physique, c'est le complément indispensable. Et le sommeil aussi, mine de rien! Un bon sommeil régulier, ça aide à réguler les hormones, à gérer le stress, et donc, indirectement, à influencer positivement l'expression des gènes. C'est un peu comme un tout, en fait...
C'est sûr que le sommeil joue un rôle, Aston, mais je pense qu'on s'éloigne un peu de la question initiale sur l'alimentation et l'ADN, non ? On va finir par parler de méditation et de pensée positive, à ce rythme... Faut pas noyer le poisson non plus.
Escaladier a raison, recentrons un peu. Pour revenir sur l'alimentation directement, un conseil simple : variez au maximum vos sources de protéines. Alternez protéines animales (avec modération) et végétales (légumineuses, tofu, etc.). Ça permet d'avoir un spectre d'acides aminés plus large et d'optimiser l'utilisation des nutriments par l'organisme. C'est une approche pragmatique qui peut avoir un impact positif sur le long terme, sans tomber dans des régimes trop restrictifs ou des compléments inutiles.
Asclepios65, bonne idée de revenir aux protéines, c'est vrai qu'on partait un peu dans tous les sens. 😅 Pour varier les sources, perso j'aime bien les insectes aussi, c'est bourré de protéines et plus écolo que le bœuf. Bon, revenons à nos moutons, varier les protéines c'est top pour les acides aminés, on est d'accord. 👍
Les insectes, Respiro90, c'est une option... disons, originale! 😄 Plus sérieusement, l'idée est surtout d'encourager une diversité dans les choix, que ce soit animal ou végétal.
Brown, quand tu dis "diversitédansleschoix", tu penses à quoi concrètement ? 🧐 Parce que perso, quand j'entends ça, j'imagine tout et n'importe quoi, des régimes hyper stricts aux excès en tout genre... 🤔 Tu aurais des exemples plus précis en tête ?
Respiro90, quand je dis "diversitédansleschoix", je pense surtout à éviter de se cantonner toujours aux mêmes aliments. Par exemple, au lieu de manger du poulet à chaque repas, on peut varier avec du poisson, des œufs, des lentilles, des pois chiches, etc. 🍆 L'idée, c'est d'explorer de nouvelles saveurs et de s'assurer d'avoir un apport complet en nutriments. Pas besoin de tomber dans des régimes bizarres ou des restrictions extrêmes, juste un peu de curiosité et d'ouverture d'esprit. 😊 J'espère que c'est plus clair! 😉